Très tôt le royaume de Neustrie, dirigé par Childebert et le royaume d’Austrasie se disputent la terre d’Auvers. La présence d’une motte féodale au lieu-dit de la Martinière, seul vestige d’un fortin, rappelle ces évènements.
Des personnages de haut-rang s’installent sur le territoire comme Hugues de Gravelles, bailli de Philippe Auguste au XIIIème siècle. Celui-ci construit un château colossal, plusieurs fois remanié mais aujourd’hui complètement tombé à l’abandon. Le lieu redevient encore un lieu de bataille pendant la guerre de Cent Ans.
Les terres sont alors essentiellement agricoles et le village possède deux paroisses, dont les vestiges sont encore visibles sur la place.
En effet, le clocher datant du XIème siècle, bâti avec des pierres de réemploi et témoin d’un édifice antérieur était commun à 2 églises : l’église Saint-Georges qui dépendait de l’archevêché de Sens et l’église Notre Dame, propriété du Chapitre de Chartres, démolie à la révolution. Depuis les années 90, l’église Saint-Georges fait l’objet d’un vaste projet de rénovation.
A l’origine, les villages d’Auvers et de Janville ne font qu’un. Mais en 1889 Janville et les hameaux de Chagrenon et Gillevoisin sont détachés et deviennent une commune à part entière.
Cette séparation suscite alors quelques contestations, les habitants de Chagrenon souhaitent rester attachés à Auvers-Saint-Georges. Il faudra attendre un arrêté préfectoral du 10 novembre 1898 après enquête publique approuvant le projet à l’unanimité des habitants des deux communes pour que Chagrenon réintègre Auvers.
La Vigne n’existe plus depuis 1945 mais le village conserve sa vocation agricole et se montre très attaché à son environnement ainsi qu’à sa qualité de vie.
Son appartenance au Parc naturel régional du Gâtinais français en témoigne.